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Atelier régional 30×30, Nairobi, 17-20 février
Faire progresser le 30×30 grâce à la coopération régionale
Le récent atelier régional 30×30 organisé à Nairobi par le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique, avec le Secrétariat HAC N&P, NatureXpairs et l’African Wildlife Foundation, a marqué une étape importante dans l’effort collectif pour atteindre les objectifs mondiaux en matière de biodiversité. Organisé à l’Office des Nations Unies à Nairobi, cet atelier a réuni 86 participants, dont des représentants de 32 gouvernements, des représentants de femmes, des jeunes, des peuples autochtones et des communautés locales, ainsi que des organisations non gouvernementales d’Afrique centrale, d’Afrique australe et d’Afrique de l’Est.
NatureXpairs a contribué à faciliter le partage des connaissances et le renforcement des capacités par le biais d’ateliers d’intelligence collective. Avec le soutien de l’Office français de la biodiversité et du Ministère français de la Transition écologique, NatureXpairs a permi la participation de quatre représentants d’institutions régionales africaines clés : COMIFAC, Communauté de l’Afrique de l’Est, RCMRD et l’Institut national sud-africain de la biodiversité (SANBI). En étroite coordination avec le Secrétariat de la HAC N&P, NatureXpairs a également partagé l’expérience française d’un groupe de travail dédié à la HAC N&P et en cartographiant l’expertise nationale pour le 30×30. L’atelier a également permis de discuter des défis régionaux, de partager des expériences réussies et de favoriser la collaboration.
Principaux résultats et conclusions
L’atelier a permis de dégager plusieurs conclusions, qui tracent la voie à suivre pour les différentes régions :
Échange de bonnes pratiques : Les participants ont partagé leurs réussites en matière de conservation sur le terrain afin d’encourager les progrès vers l’objectif 30×30.
Priorités sous-régionales : Les principales priorités de mise en œuvre ont été identifiées pour chaque sous-région, en mettant l’accent sur des stratégies de conservation adaptées, soutenues par les centres régionaux de soutien technique et scientifique.
Feuilles de route stratégiques : Des sessions de planification en collaboration ont permis de définir des feuilles de route répondant aux besoins régionaux spécifiques et aux lacunes en matière de conservation.
Reconnaissance des OECM : Le rôle des autres mesures de conservation efficaces basées sur les zones (OECM) a été souligné comme un outil complémentaire aux zones protégées, avec des discussions sur leur identification et leur intégration dans les efforts de conservation menés par l’IPLC.
Gouvernance inclusive : La nécessité de renforcer l’engagement de l’IPLC et d’accroître la participation des femmes et des jeunes à la prise de décision en matière de conservation a été soulignée.
Partenariats public-privé : Le financement durable des zones protégées et conservées a été reconnu comme un élément essentiel, nécessitant une collaboration plus étroite entre les secteurs public et privé.
Intégration des politiques : Pour une mise en œuvre efficace des politiques, il est essentiel de briser les silos en améliorant la communication et la coordination intersectorielles.
Formation pratique : Des sessions de formation pratique ont permis aux participants de se familiariser avec la plateforme de jumelage 30×30 de la HAC et la boîte à outils 30×30 Solutions, leur donnant ainsi les moyens de soutenir leurs engagements en matière de conservation.
Perspectives
L’atelier s’est conclu par une visite sur le terrain dans le parc national de Nairobi, renforçant l’importance des efforts de conservation pratiques et sur le terrain.
L’élan généré par cet événement sert de catalyseur à une collaboration continue, garantissant que les idées, les outils et les ressources sont effectivement appliqués dans toutes les régions. La réalisation de l’objectif 30×30 – protéger 30 % des terres et des mers de la planète d’ici à 2030 – nécessite des approches inclusives, bien soutenues et adaptées à chaque région. Cet atelier a réaffirmé le pouvoir de la coopération internationale dans l’avancement de la conservation de la biodiversité, ouvrant la voie à des progrès tangibles dans les années à venir.